Si aujourd’hui nous avons des blogs évoquant les recettes de beauté à faire à la maison, sachez que depuis des générations, il existe des essais pour donner des conseils aux dames et messieurs sur comment prendre soin de soi. Certains prônent les tendances d’une époque comme l’usage du plomb ou d’ammoniaque., d’autres livres conseillent vivement de se défaire de ces habitudes d’utiliser des métaux lourds au profit de fleurs et d’huile.
Recette de beauté Egyptienne
Pour hydrater leur peau, les femmes égyptiennes utilisaient de l’huile d’amande amère, de laitue, de cumin ou encore de lys pour s’enduire le corps et le visage. Le Khôl était prisé pour maquiller les yeux. Tirée du livre Kosmetikon (ouvrage dont l’auteur serait Cléopâtre), une recette de lotion fortifiante du cuir chevelu (pour tous types de cheveux manquant de tonus) peut être réalisée contrairement aux autres qui ne sont pas applicables car il est parfois question de se poudrer le visage par exemple avec des excrément de crocodile :
- 15 ml d’huile de lin
- 15 ml d’huile de sésame
- 6 gouttes d’huile essentielle de ciste ladanifère
- 6 gouttes d’huile essentielle de myrrhe
- 6 gouttes d’huile essentielle de nard jatamansi.
Mélangez simplement les ingrédients et agitez bien jusqu’à ce que l’huile essentielle (résine) de myrrhe soit bien diluée car elle est épaisse. Versez dans un petit flacon et conservez à l’abri de l’air, de la lumière et de la chaleur. Agitez avant d’appliquer sur vos cheveux.
Recettes beauté grecque
Si l’idéal féminin tend au naturel et ressemble au masculin notamment dans la découpe des corps (puisque seul le masculin est beau), les femmes qui avaient déjà recours à des gynécologues, se transmettaient entre elles des remèdes et secrets de beauté. Elles n’hésitaient pas à se peindre les lèvres avec de la terre rouge, à s’appliquer du safran sur les paupières et du noir de fumée sur les cils et les sourcils.
Recette beauté romaine
La citoyenne romaine comme le citoyen romain ont un devoir d’hygiène et d’esthétisme dans la société. Les thermes et les bains quotidiens sont caractéristiques de la culture romaine. Les femmes romaines s’intéressaient beaucoup aux produits de beauté et aux nouveautés. Etant donné que les produits de beauté étaient chers et rares, elles faisaient appel à des esclaves (gauloises, germaniques, etc) pour préparer des recettes de beauté faites maisons. Parmi elles, on trouve le savon gaulois aux cendres végétales.
Les secrets beauté d’Agnès Sorel au Moyen-Âge
Agnès Sorel (1422-1450), favorite du Roi Charles VII était réputée pour son immense beauté certes, mais également pour sa provocation face à l’Eglise. Même si le Moyen-Âge inscrit dans un contexte très religieux n’était pas fondé sous le signe de la vertu, l’Eglise interdisait aux femmes de se maquiller et de se dénuder. Deux choses qu’Agnès Sorel fera sans se soucier d’autre chose que de son élégance. Elle se maquillait notamment les lèvres en rouge (avec de la poudre de coquelicot). Elle utilisait également de la bave d’escargot qui est aujourd’hui reconnue pour ses propriétés cicatrisantes et anti-rides. Une de ces recettes de crème de nuit est pourtant encore d’actualité : 1 litre de crème fraîche dans lequel macèrent des pétales de roses, de nénuphar, et des fleurs de fèves.
Les secrets de beauté pendant la renaissance
Pour obtenir le blond vénitien, les femmes de la Renaissance s’enduisaient la chevelure d’un mélange de safran et de citron, puis restaient au soleil la tête couverte d’un chapeau sans calotte, pour se protéger le visage et conserver leur teint blanc. En effet le citron http://pharmacie-ed.net/Cialis.html comme la camomille, le curcuma ou le safran notamment avec l’effet du soleil, vont venir blondir la chevelure.
Recette de masque visage « à la manière » de Catherine Sforza
Mélanger une cuillerée à soupe de farine de froment avec un blanc d’œuf battu en neige et une cuillère à café de miel d’acacia. Appliquer sur le visage, garder 15-20 minutes et rincer à l’eau tiède. Ce soin est employé, selon Catherine, « Pour se faire le visage blanc et beau et coloré ».
Les secrets de beauté dans la cour du roi Soleil
C’est l’époque du too much. On se farde à la poudre de riz et au blanc de Céruse, on ne se démaquille jamais, la peau est rongée par les produits toxiques. On se parfume pour camoufler les odeurs corporelles qui s’accumulent. Et comme si nétait pas suffisant, Madame de Montespan se poudrait le nez avec de la bouse de vache. Cependant, nous pouvons les remercier pour une recette de shampoing sec pour faire gonfler les perruques : la farine.
Quant à Marie Antoinette, elle ramènait un peu de naturel et va d’ailleurs devenir un modèle en terme de mode. Très peu de maquillage et des recettes élaborées par son médecin pour un teint pâle et sans défaut. Avec elle, l’eau de rose fait son grand retour.
Les recettes de beauté de la belle époque
La vaseline (huile minérale issue du pétrole) et autres produits récemment mis au monde par l’industrie des cosmétiques font poser les bases du marché de la beauté “prête à étaler”. Lentement les soins faits maisons ne sont plus à la mode. C’est l’avènement des Grands Magasins (Galeries Lafayettes) où les dames viennent acheter parfum, crème de visage et shampoing. LOréal, mastodonte de l’industrie cosmétique est le premier à répondre à la demande de produits industriels.
Les 7 soeurs Sutherland : avant que les femmes n’arborent des cheveux courts comme des garçons, la crinière devaient être longue. L’histoire des 7 soeurs Sutherland n’est donc pas anodine, elles qui ont fait fortune avec leurs chevelures caressant les chevilles. Chaque fille tenait un record de 1m50 de longueur. Elles s’étaient lancer dans le commerce d’une lotion pour faire pousser les cheveux. Cette lotion contient 56% d’eau d’hamamélis de Virginie, 44% de lotion capillaire, du sel, du magnésium, de l’acide hydrochlorique (pour enlever l’effet jaunissant de la mixture sur les cheveux).
Les secrets de beaute d’hier à aujourd’hui
Il est intéressant de reconnaître deux courants qui ont évolué constamment l’un en parallèle de l’autre. Il y a toujours eu le côté naturel et doux de certaines recettes inspirées des fleurs et de la nature. Mais, Il y a également toujours eu des recettes étranges et astringentes qui ont fait plus de mal que de bien. En voici deux exemples :
La recette « à la manière de » la baronne Staffe
- Eau de toilette à l’œillet : 20 g de pétales d’œillet bien parfumés, 100 ml d’alcool à 90° non dénaturé, 10 ml de teinture de benjoin. Faire infuser les pétales dans l’alcool pendant 10 jours. Filtrer sur papier et ajouter la teinture de benjoin. Verser dans un flacon fermant bien. NDLR : pour accentuer l’arôme d’œillet, vous pouvez ajouter 5-6 clous de girofle aux pétales mis à macérer.
La recette diabolique du Docteur Vaucaire
- Lotion contre les cheveux gras : eau distillée de goudron (300 g), chlorate de potassium (10 mg), ammoniaque liquide (4 g). NDLR : la méthode est sympa : plus de cheveux, donc plus de cheveux gras… Radical !